Communiqué de la conférence d'Addis-AbebaINVESTIGATION 

Réflexion: Tant qu’il n’y aura pas d’union des états d’Afrique, les africains seront toujours faibles.

Si les états d’Afrique ne s’unissent pas pour parler d’une même voix, ils seront toujours marginalisés et leur jeunesse sera toujours rivée vers l’extérieur parce qu’à l’intérieur, chez eux, il n’y a plus d’espoir de vie et tout le contient s’appauvrit, dans ses immenses richesses.

Si les états d’Afrique demeurent divergents, leurs populations seront marginalisées

Même si pour des raisons qui leur sont propres, les européens ont divisé pour mieux régner, à partir des frontières qui étouffent, il appartient donc aux africains, de s’adapter dans l’union.

Depuis plus de 30 ans, il n’y a jamais eu de grandes assemblées comme du temps jadis pour prendre les grandes décisions. A la mort des premiers présidents africains, les européens, surtout la France et l’union européenne, ont racheté toutes les organisations africaines pour mieux les contrôler.

C’est donc la France et l’union européenne qui financent tout en Afrique. Le siège de l’union africaine à Addis-Abeba, a été un cadeau de la Chine. Si déjà, les fonctionnaires africains sont sous le contrôle de ces deux machines à broyer, payés par eux, quelle force, les états Afrique ont-ils pour défendre leurs droits et appliquer leurs devoirs ?

Les états d’Afrique peuvent-ils émerger avec la France à leurs pattes ?

On se plaint, oui, les novices se plaignent de ce que l’Afrique n’avance pas, elle ne le peut pas, parce que, où elle prend ses décisions, la France et l’union européenne sont tapis dans l’ombre, qui dictent leurs lois et tant que les décisions ne vont pas dans leur sens, tout est bloqué.

Autrefois, l’Organisation de l’Unité Africaine, (OUA) était une organisation libre. Quand ils l’ont rachetée, ils ont changé le nom, pour devenir, l’union africaine, (UA). Elle invitait qui elle voulait quand elle devrait provoquer ses grandes assemblées pour prendre ses grandes décisions, c’est pour cela que dans certains pays, il y a encore des vestiges de développement. Aujourd’hui, l’Afrique vit sous perfusion.

L’Afrique est vraiment mal partie disait Franck Fanon, mais je paraphraserai en disant qu’elle n’a pas bougé. Elle est assise, ses bagages posés à côté car il y a tellement de routes à ce carrefour qu’elle ne sait, laquelle emprunter. A cause de ce laxisme, la jeunesse africaine, intelligente, instruite, dévouée, déterminée, courageuse, n’a plus de bonnes perspectives crédibles et elle se meurt. Cela saute aux yeux et aucun président africain, n’est capable de taper du poing sur la table, parce que justement, c’est voulu par les financiers.

Qui d’entre eux, prendrait un jour, cette décision pour protéger les intérêts de ses compatriotes sans être livré à la mort ? Je ne voudrais pas tomber dans la nostalgie révolutionnaire, mais tant qu’aucun chef d’état africain, ne prenne pas cette mesure protectionniste, les autres nations considéreront toujours les noirs africains comme des sous-hommes à la rigueur comme des bestioles.

Est-ce que vous savez que des chinois mangent des noirs ? Vous savez que de nos jours, dans les pays arabes, on vend des noirs ? Est-ce que vous savez que des noirs sont tués par des policiers blancs, parce que justement, le noir ne sait pas se défendre ? Dans la douceur de leur encaissement, dans leur esprit de tolérance, ils sont les plus marginalisés.

La solution que je propose, il faut d’abord que les organisations qui décident du sort de l’Afrique soient véritablement indépendantes, autonomes. Comme un employeur qui emploie un salarié, il a toujours son dictat sur ce dernier, c’est qui arrive aux africains qui attendent tout de l’extérieur pour vivre. Qui pourra poser les premières bases pour cette liberté ? On attend de voir. Ce n’est rien d’autre que de l’affirmation de soi, de l’autonomie, de l’indépendance. J’en conclue que les noirs d’où qu’ils se trouvent, ne sont pas des êtres libres.

C’est pourquoi, il est nécessaire de s’unir, d’unir toutes les énergies et parler d’une seule voix. C’est dans l’unité que se dégage la force.

                                                               Joël ETTIEN

               Directeur de publication : businessactuality.com

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